Les champs libres dans le projet culturel communautaire

Un véritable succès populaire qui atteste de la pertinence de l’offre culturelle proposée.

La commission culture et cohésion sociale s’est réunie mardi dernier avec à l’ordre du jour « les champs libres dans le projet culturel communautaire ».

Ce fut l’occasion de nous présenter l’évaluation « les champs libres » réalisée par la société « Extacité ».

A cette commission seulement une quinzaine d’élus représentait les élus des 43 communes de la métropole. Comme je l’expliquais à mes colistiers avant les élections municipales de 2014, les premières séances des commissions de Rennes Métropole, les salles sont trop petites tellement les élus viennent nombreux, puis en fin de mandat, comme ils se comptent sur les doigts des mains, un bureau suffirait. C’est encore plus vrai depuis 2008, force est de constater le peu d’intérêt des élus pour ces commissions. La culture et la cohésion sociale sont-ils compatibles et convergents ?

Après un bon quart d’heure d’attente, la commission démarre. Je ne vais pas reprendre le résultat de l’étude, mais juste amener quelques remarques tout à fait personnelles.

Du projet culturel communautaire, « les champs libres » en sont le point fort avec ses trois entités en un seul lieu. Pour rappel, il s’agit de la Bibliothèque, du Musée de Bretagne et de l’Espace des Sciences.

L’enquête a été réalisée avec le concours d’un panel d’experts, d’entretiens avec les partenaires et grâce à des rencontres avec les professionnels au sein des entités. Un recueil d’expériences d’acteurs d’autres lieux prestigieux de France a été fait et un questionnaire de terrain a permis de mieux connaître les usagers.

Les champs libres répondent-ils à l’attractivité de la politique culturelle du territoire métropolitain? Rennes en est certainement le plus grand bénéficiaire, d’ailleurs on parle d’abord de

« Destination Rennes ».

La répartition des compétences nous a été rappelée notamment pour le rôle des médiathèques sur chacune des communes. Prochainement, c’est très positif, une mise en réseau fera l’info des médiathèques via un portail où l’on pourra suivre l’ensemble de ces dernières sur toute la métropole grâce à un agenda commun.

Le questionnaire a ciblé principalement les usagers des champs libres et n’est-il pas naturel d’obtenir ce résultat : « un véritable succès populaire qui atteste de la pertinence de l’offre culturelle proposée » ?

Bien entendu, je ne remets aucunement en cause ni l’étude ni la nécessité des champs libres ni l’efficacité de son action, je pense juste que l’on se fait un petit peu plaisir avec autosatisfaction !

La problématique des différents statuts juridiques des trois entités des champs libres est une question sur laquelle il faudra évoluer, je l’ai souligné.

Le questionnaire concernant 1328 personnes a été réalisé principalement sur Rennes dont 29% d’étudiants. Le cinéma et la lecture sont les activités culturelles majoritairement pratiquées.

Pour ma part, pour relativiser cette enquête, je pense qu’elle aurait eu toute son importance en allant voir un peu plus les communes de la métropole avec une variable d’analyse selon l’éloignement de la ville centre. Je ne sais pas, si on parle de la « marque ADN des champs libres » à nos populations, si cela leurs parle à beaucoup !

Patrick